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Marchés boursiers et économie

Publié le Mis à jour le

Lettre financière - 1er trimestre 2025

Lettre financière - 1er trimestre 2025
Par l'équipe de Gestion des placements de Gestion FÉRIQUE

Férique

Sommaire

L’année 2025 avait démarré sur une note prometteuse, dans la foulée du rallye boursier de fin 2024. Trois mois plus tard, l’optimisme des premiers jours s’est largement éclipsé.  

Même si les perspectives du retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis suscitaient à la fois de l’enthousiasme et de l’inquiétude, le contexte demeurait globalement positif. D’un côté, ses politiques perçues comme favorables aux entreprises ravivaient l’enthousiasme à l’égard de l’économie américaine. De l’autre, son approche protectionniste et son imprévisibilité nourrissaient les inquiétudes, notamment en ce qui concerne le commerce mondial.

Finalement, c’est l’inquiétude qui a dominé. En effet, les investisseur·euses ont été confronté·es à un retour fracassant des tensions commerciales, alimentées par les annonces successives de nouveaux tarifs douaniers par l’administration Trump. L’objectif affiché de ces mesures est de favoriser l’industrie manufacturière américaine et de réduire le déficit commercial. Les tarifs sont également utilisés comme levier de négociations dans les relations commerciales internationales. Toutefois, les intervenants du marché peinent à en mesurer l’ampleur réelle et les conséquences à long terme. Les craintes d’une inflation plus élevée et d’un ralentissement de la croissance mondiale se sont intensifiées, notamment en raison des risques de représailles de la part des partenaires commerciaux.  

En parallèle, le rallye technologique – qui avait porté les indices boursiers vers de nouveaux sommets ces deux dernières années – s’est essoufflé. L’arrivée sur le marché d’un modèle d’intelligence artificielle (IA) à bas coût lancé par DeepSeek, une start-up chinoise, a provoqué un vent de panique. Les investisseur·euses ont soudainement remis en question la viabilité des investissements massifs réalisés dans l’IA et les semi-conducteurs. De nombreuses entreprises du secteur ont ainsi vu leur valorisation chuter.

Dans ce climat de nervosité, les actions américaines ont trébuché, tandis que les marchés internationaux et les marchés émergents ont mieux résisté. En arrière-plan, les banques centrales sont restées prudentes, partagées entre des signes de ralentissement et la menace d’une inflation alimentée par les tarifs.

Au 31 mars 2025

Variation
T1-2025
Variation
1 an
Indices (%)
Obligations canadiennes
      Obligations universelles FTSE Canada
      Obligations universelles FTSE Canada 2,0 7,7
Actions canadiennes
       S&P/TSX Composite
      S&P/ TSX Composite 1,5 15,8
Actions américaines ($ CA)
       S&P 500
       S&P 500 -4,2  15,1
Actions internationales ($ CA)
      MSCI EAEO
      MSCI EAEO 7,1 12,1
      MSCI Monde (ex. Canada)
      MSCI Monde (ex. Canada) -1,7 14,3
      MSCI Marchés émergents
      MSCI Marchés émergents 3,1 15,6

  Sources : FTSE International Limited, S&P Dow Jones Indices LLC et MSCI Inc.

Fermeture
31-03-25
Variation
T1-25
Variation
1 an
Taux directeur au Canada (%)
Taux directeur  au Canada (%) 2,75 -0,25 -2,25
Pétrole (WTI)
Pétrole (WTI) 71,48 $ -0,5 % -14,9 %
Or
Or 3 123,57 $ 19,0 % 40,1 %
EUR/CAD
EUR/CAD 1,55 4,0 % 6,0 %
JPY/CAD
JPY/CAD 0,01 4,5 % 6,9 %
USD/CAD
USD/CAD 1,44 -0,1 % 5,9 %

Sources : Banque du Canada, Bloomberg Finance L.P. 

Rendements nets de frais au 31 mars 2025 (%)

T1-2024 1 an 3 ans 5 ans 10 ans
Portefeuilles FÉRIQUE
Portefeuille FÉRIQUE Conservateur
Portefeuille FÉRIQUE Conservateur 1,8 6,7 2,9 3,3 n/d
Portefeuille FÉRIQUE Pondéré
Portefeuille FÉRIQUE Pondéré 1,9 7,9 3,8 5,4 3,4
Portefeuille FÉRIQUE Équilibré
Portefeuille FÉRIQUE Équilibré 1,1 9,4 5,7 8,5 5,1
Portefeuille FÉRIQUE Croissance
Portefeuille FÉRIQUE Croissance 0,8 9,3 6,7 9,1 5,5
Portefeuille FÉRIQUE Audacieux
Portefeuille FÉRIQUE Audacieux 0,6 9,9 7,4 10,6 n/d
Fonds de revenu
FÉRIQUE Revenu court terme
FÉRIQUE Revenu court terme 0,6 4,3 4,2 2,5 1,8
FÉRIQUE Obligations canadiennes
FÉRIQUE Obligations canadiennes 1,9 7,1 2,4 1,0 1,4
FÉRIQUE Obligations mondiales de développement durable
FÉRIQUE Obligations mondiales de développement durable 1,6 5,1 1,5 n/d n/d
FÉRIQUE Revenu mondial diversifié
FÉRIQUE Revenu mondial diversifié 1,4 5,8 1,6 2,7 n/d
Fonds d'actions
FÉRIQUE Actions canadiennes de dividendes
FÉRIQUE Actions canadiennes de dividendes 2,3 12,2 4,2 14,3 6,1
FÉRIQUE Actions canadiennes
FÉRIQUE Actions canadiennes 0,3 12,6 6,6 16,2 7,8
FÉRIQUE Actions américaines
FÉRIQUE Actions américaines -3,1 13,7 13,2 17,6 11,7
FÉRIQUE Actions internationales*
FÉRIQUE Actions internationales* 6,6 7,9 10,6 11,2 5,1
FÉRIQUE Actions de marchés émergents
FÉRIQUE Actions de marchés émergents 3,6 13,1 5,7 7,3 n/d
FÉRIQUE Actions mondiales de dividendes
FÉRIQUE Actions mondiales de dividendes 5,1 12,0 11,9 14,8 9,7
FÉRIQUE Actions mondiales de 
développement durable
FÉRIQUE Actions mondiales de 
développement durable
-2,2 3,7 7,4 n/d n/d
FÉRIQUE Actions mondiales d'innovation
FÉRIQUE Actions mondiales d'innovation -9,5 3,5 6,5 n/d n/d

Source : Trust Banque Nationale.

* En date du 25 octobre 2024, le Fonds FÉRIQUE Actions internationales a acquis les actifs du Fonds FÉRIQUE Actions asiatiques dans le cadre d'une réorganisation et les objectifs de placement du Fonds ont été modifiés. Le rendement antérieur à la date d'entrée en vigueur de la réorganisation représente le rendement du Fonds FÉRIQUE Actions européennes (maintenant le Fonds FÉRIQUE Actions internationales) avec ses objectifs de placement antérieurs. La réorganisation et les changements apportés aux objectifs de placement auraient pu avoir une incidence importante sur le rendement du Fonds s'ils avaient été en vigueur pendant toute la période de mesure du rendement.

Titres à revenu fixe

Revenu fixe canadien

L’indice des obligations canadiennes universelles FTSE Canada a progressé de 2,0 % ce trimestre, dans un contexte de légère baisse de la courbe des taux d’intérêt au Canada en raison des inquiétudes sur la croissance économique. 

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La Banque du Canada a également baissé le taux directeur en mars, le ramenant à 2,75 %, un geste perçu comme préventif face au ralentissement de la croissance et à une inflation qui continue de se normaliser. Toutefois, la trajectoire monétaire demeure incertaine, notamment en raison des tensions commerciales croissantes avec les États-Unis.   

Perspectives

Les investisseur·euses en titres à revenu fixe sont donc partagé·es. Les taux pourraient encore baisser légèrement en 2025, mais la menace d’une inflation importée via les tarifs douaniers américains pourrait les maintenir à des niveaux plus élevés. À cela s’ajoutent des incertitudes politiques avec les élections fédérales prévues à la fin avril.   

La crainte d’un ralentissement économique mondial, combinée à une politique commerciale américaine imprévisible, maintient un certain niveau d’aversion au risque. Dans ce contexte, les obligations canadiennes conservent un attrait relatif et elles continuent de jouer un rôle clé dans la diversification des portefeuilles. 

MARCHÉS BOURSIERS

.

Actions canadiennes

Malgré un environnement mondial marqué par des tensions commerciales croissantes, les actions canadiennes ont fait preuve d’une certaine résilience au premier trimestre de 2025, l’indice composé S&P/TSX progressant de 1,5 %.  

La fin du trimestre a été particulièrement agitée, alors que l’administration Trump a concrétisé plusieurs menaces tarifaires. Le Canada, pourtant signataire de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), n’a pas été épargné. Des droits de douane ciblant l’acier, l’aluminium et potentiellement les pièces automobiles ont jeté une ombre sur les perspectives économiques bilatérales. La portée exacte de ces mesures reste floue, mais leur impact sur le sentiment des investisseur·euses canadien·nes a été bien réel.   

Malgré ces vents contraires, certains secteurs ont réussi à tirer leur épingle du jeu, en particulier celui des matériaux. Ce secteur a été le principal contributeur à la performance de l’indice composé S&P/TSX au cours du trimestre, grâce à la flambée du prix de l’or notamment, qui a atteint de nouveaux sommets à plus de 3 120 $ US l’once. En effet, la demande pour ce métal précieux s’est renforcée, portée par son statut de valeur refuge dans un environnement marqué par une instabilité géopolitique accrue, une volatilité boursière importante et une résurgence des craintes inflationnistes. 

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Pourquoi parler de contribution plutôt que de performance absolue? 

Lorsqu’on analyse la performance d’un indice comme l’indice composé S&P/TSX, il ne suffit pas de regarder quels secteurs ont enregistré les plus fortes hausses. Il faut aussi tenir compte de leur poids dans l’indice. Un petit secteur avec une performance exceptionnelle aura un impact limité sur l’ensemble du marché, alors qu’un secteur plus lourd peut influencer significativement l’indice même avec une performance modeste. C’est pourquoi la contribution sectorielle — qui combine la performance du secteur et son poids relatif — est un indicateur plus pertinent pour comprendre ce qui a réellement tiré (ou freiné) le marché.  

Au 31 mars 2025, le secteur des matériaux représentait 12,5 % de l’indice, ce qui explique pourquoi sa très bonne performance a eu un effet amplificateur sur le rendement global du marché canadien. 

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Ce concept prend encore plus d’importance dans un contexte où plusieurs indices boursiers, notamment les indices américains, sont aujourd’hui hautement concentrés dans certains secteurs, comme celui des technologies de l’information par exemple. Dans un tel environnement, la contribution de quelques titres seulement peut surpasser celle de secteurs entiers. 

Actions américaines

C’est du côté des États-Unis que la tempête s’est vraiment déchaînée. L’indice S&P 500 a chuté de 4,2 % en dollars canadiens. Un contraste frappant avec la fin de 2024, lorsque celui-ci venait de conclure une deuxième année consécutive de gains supérieurs à 20 %.  

Les multiples annonces de tarifs et les perspectives d’un choc inflationniste ont ravivé les craintes de stagflation – scénario où la croissance ralentit alors que les prix continuent de grimper – et même de récession. En effet, les données de février sur l’indice des dépenses de consommation des ménages (Personal Consumption Expenditures ou PCE), la mesure d’inflation préférée de la Réserve fédérale américaine, ont montré une accélération de l’inflation sous-jacente à 2,8 % (excluant les prix de l’énergie et de l’alimentation). Parallèlement, les attentes à long terme des ménages pour l’inflation ont bondi à 4,1 %1 , un sommet depuis 1993. 

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Ce repli des actions américaines coïncide aussi avec une chute marquée de la confiance des consommateurs du « Conference Board », qui est tombée à son plus bas niveau depuis 2021. Cet indice mesure la perception qu’ont les ménages américains de la situation économique actuelle et leurs attentes sur un horizon de six mois. Une baisse marquée suggère que les ménages sont plus inquiets face à l’avenir, ce qui peut freiner leur propension à consommer — un facteur clé pour l’économie où la consommation représente près de 70 % du PIB.

Les mégacapitalisations américaines - les fameuses « Sept Magnifiques » - ont particulièrement été touchées. Outre les inquiétudes liées aux tarifs douaniers, les préoccupations entourant l’IA, comme mentionné précédemment, ont également contribué à leur recul. Alphabet, Amazon.com, Apple, Meta Platforms, Microsoft, NVIDIA et Tesla représentaient à elles seules environ 32 % de l’indice S&P 500 au premier trimestre de 2025. Ce sont d’ailleurs ces titres qui ont le plus tiré l’indice vers le bas. L’explication est simple : ces sept entreprises, soit moins de 2 % des quelque 500 titres composant l’indice, en constituaient près du tiers. Cette concentration, qui s’est révélée très avantageuse ces dernières années grâce à la performance exceptionnelle de ces sociétés, devient un facteur de fragilité lorsque ces mêmes titres reculent. L’impact négatif sur l’ensemble de l’indice est alors tout aussi marquant.  

Ce phénomène met en lumière un enjeu clé pour les investisseur·euses. Une telle concentration peut engendre des écarts de performance importants entre un portefeuille diversifié et un indice fortement concentré. Dans un marché haussier dominé par quelques titres, cela peut rendre la gestion active plus difficile, car ces stratégies reposent généralement sur une bonne gestion des risques et donc une diversification rigoureuse. Cependant, dans un marché baissier, c’est un bon rappel de l’importance de la diversification et du fait que les rendements passés, ne garantissent pas ceux de demain. 

Actions internationales et émergentes

En contraste avec les États-Unis, les marchés développés hors Amérique du Nord et les marchés émergents ont surperformé, bien qu’ils aient fléchi en fin de période à mesure que le risque d’annonces de tarifs «  universels » aux États-Unis se précisait. 

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L’indice MSCI EAEO (Europe, Asie et Extrême-Orient) a affiché une solide progression de 7,1 % en dollars canadiens. Cette performance a été largement portée par les marchés européens, qui ont profité d’un regain de confiance. Dans un contexte de tensions géopolitiques persistantes, notamment face aux pressions américaines sur la dépendance militaire du continent, plusieurs pays, dont l’Allemagne, ont annoncé d’ambitieux plans d’investissements dans les infrastructures et la défense. Ces annonces ont été bien accueillies par les marchés, les investisseur·euses y voyant un signal fort d’un éventuel redémarrage économique dans la région au cours des prochains trimestres. 

 Du côté des marchés émergents, l’indice MSCI Marchés émergents a enregistré un rendement de 3,1 % en dollars canadiens. Cette performance est largement attribuable à la reprise chinoise, qui a surpris. La consommation intérieure a rebondi, la production industrielle a dépassé les attentes et les mesures de relance adoptées à l’automne 2024 commencent à porter leurs fruits. L’annonce de DeepSeek a aussi ravivé l’enthousiasme envers les valeurs technologiques chinoises. 

Toutefois, les perspectives restent contrastées. L’escalade tarifaire amorcée par les États-Unis pourrait venir perturber à nouveau les chaînes d’approvisionnement mondiales. Ce risque est particulièrement préoccupant pour des économies exportatrices comme la Chine, Taïwan et la Corée du Sud. D’ailleurs, Taïwan, dont le secteur technologique est fortement lié au commerce américain, a le plus nuit à la performance des marchés émergents au premier trimestre. 

Perspectives et risques liés aux marchés boursiers

Note : ce texte a été rédigé début avril 2025. Les événements et annonces discutés ci-dessous sont susceptibles d’avoir évolué depuis.  

Les perspectives pour les prochains mois sont marquées par une grande incertitude et dépendent fortement de l’évolution de la conjoncture politique mondiale et des mesures de représailles des payés ciblés par les tarifs américains. Une chose semble certaine : la volatilité devrait persister.  

Le deuxième trimestre a d’ailleurs commencé sur un choc brutal. Le 2 avril, l’administration Trump a dévoilé une nouvelle vague de tarifs douaniers dits «  universels  », imposant une taxe de 10 % sur toutes les importations vers les États-Unis. Des tarifs ciblés pour certains partenaires commerciaux ont également été annoncés. La réaction des marchés boursiers ne s’est pas fait attendre et les actions américaines ont connu leurs pires séances depuis 2020. Le dollar américain s’est affaibli, le prix du pétrole a chuté, et les investisseur·euses se sont rué·es vers les obligations gouvernementales, redoutant que ces mesures ne précipitent l’économie vers une récession mondiale. Si l’intention politique affichée est celle d’un rééquilibrage commercial, l’impact économique réel reste profondément incertain. Ce n’est pas seulement l’ampleur des mesures qui inquiète, mais leur imprévisibilité. Les annonces changent constamment — tant dans leur contenu que dans leur calendrier.  

Conclusion

Il ne faut pas oublier que les sous-gestionnaires de portefeuille des Fonds FÉRIQUE adoptent une vision à long terme, fondée sur une sélection rigoureuse de titres au sein d’un portefeuille diversifié. Ils investissent dans des entreprises qu’ils estiment bien positionnées pour faire face à l’environnement économique actuel, en s’appuyant sur des critères fondamentaux solides.   

La gestion active leur donne la flexibilité nécessaire pour s’écarter de leur indice de référence — que ce soit sur le plan sectoriel ou géographique — et ainsi mieux s’ajuster aux changements en cours. Toutefois, cela ne signifie pas réagir à chaque annonce : leur rôle est d’évaluer la situation en continu, d’agir avec discernement et d’éviter les décisions dictées par l’émotion. Dans un environnement instable, c’est souvent la panique — et non l’événement lui-même — qui cause le plus de tort.  

Par conséquent, il est préférable que les investisseur·euses veillent à ce que leurs portefeuilles soient bien diversifiés, adaptés à leur tolérance au risque ainsi qu’à leurs besoins en matière de liquidité. Il est aussi essentiel de conserver une vision à long terme et de rester concentré·e sur ses objectifs afin de progresser vers l’atteinte de ses objectifs. 

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