1. Épargner sans y penser
Mettre de l’argent de côté chaque mois est une bonne habitude qui exige toutefois de la discipline. En outre, il est facile d’y déroger et de céder à la tentation de dépenser. Comme son nom l’indique, le prélèvement automatique des cotisations permet de prélever une somme préétablie, à une fréquence que l’on détermine soi-même, et de la transférer dans un véhicule d’épargne sélectionné (CELI, REER, REEE, compte d’investissement, etc.). Résultat : quel que soit le montant prélevé, épargner se fait littéralement tout seul.
2. Profiter de la magie des intérêts composés
Plus on laisse son argent longtemps dans un compte qui offre un rendement, plus les intérêts s’accumulent, et plus le placement fructifie puisque ces intérêts sont réinvestis. Évidemment, tout dépend du type de compte choisi et du taux de rendement. Il s’agit néanmoins d’une stratégie d’épargne efficace.
Un exemple : en cotisant aussi peu que 50 $ par semaine à votre CELI pendant 5&nbps;ans (soit un capital de 13 000 $), à un taux de rendement de 5 %1, votre solde accumulé atteindra 14 730 $ au bout de ces 5 années. Après 10 ans, ce même capital de 13 000 $ qui fructifie au même taux de rendement, vaudra 18 799 $. Le rendement et les intérêts composés vous auront donc rapporté 5 799 $! Pas mal… Voyez la magie des intérêts composés à l’œuvre grâce à cet outil de simulation en ligne.
3. Éviter l'influence des émotions
Les marchés boursiers connaissent des périodes de forte hausse et des chutes parfois considérables. Sous le coup de l'émotion, certains investisseurs sont tentés d'acheter alors que les marchés sont à leurs sommets ou de vendre leurs placements lorsque les marchés sont à leur plus bas. Cela revient à acheter à fort prix et à vendre au rabais, voire à perte, ce qui est contraire à la logique de l'investissement. Le PAC permet de soustraire l'émotion de l'équation : quoi qu'il arrive en bourse, vous placez le même montant et demeurez investi sur les marchés. Vous n'avez plus à vous demander si le moment est opportun pour investir, ce qui est bien difficile à prévoir.
4. Diminuer le risque lors des périodes de plus grande volatilité
En répartissant l’achat de vos placements sur plusieurs périodes, vous pourrez généralement obtenir un meilleur coût moyen d’achat par part en lissant les variations haussières et baissières. Lorsque le prix est haut, vous achetez moins de parts et êtes donc moins à risque en cas de baisses subites. Conséquemment, vous acheter plus de parts lors des baisses de marchés et profiterez donc davantage d’un retour de croissance des marchés.
5. Dire adieu au stress des cotisations REER
Chaque année, à quelques jours de la date d’échéance des cotisations REER, on retire en panique une somme importante de son compte bancaire pour la verser dans son REER, ou on se retrouve à devoir emprunter pour pouvoir y cotiser. Scénario familier? Grâce à un PAC, ce souci n’existe plus. Et la satisfaction de recevoir ses relevés de cotisations n’en est que plus grande quand on sait qu’on y a contribué sans subir de stress!
6. Se constituer un fond d'urgence
La pandémie a fait réaliser à plusieurs l’importance d’avoir un fonds d’urgence. Un PAC, en plus de servir à épargner pour réaliser des projets à court, moyen ou long terme, peut également permettre de se constituer ce fameux « coussin ». Une fois le montant visé atteint, il est possible de rediriger le prélèvement vers d’autres véhicules d’épargne.
7. Profiter d'une grande flexibilité
Si l’on dispose de moins d’argent pour épargner certaines années, on peut en tout temps modifier la somme prélevée et la fréquence des prélèvements. Ainsi, les étudiants pourraient commencer par un montant modeste, puis l’augmenter lorsqu’ils intègrent le marché du travail.
8. Instaurer ce mode d'épargne est un jeu d'enfant
Et les désavantages du PAC? Il n’en existe aucun! Il s’agit d’un petit geste à poser qui vous rapportera gros à long terme. Pour mettre en place votre plan de prélèvement automatique des cotisations, contactez-nous ou rendez-vous sur le Portail client et faites un pas de plus vers l’autonomie financière!
Pour mettre en place le PAC, il suffit de choisir :
- le compte ou le fonds auquel on souhaite cotiser;
- la valeur du versement;
- la fréquence (mensuelle, hebdomadaire, etc.).
Simple comme bonjour!