Inflation persistante : causes et conséquences

Il s’agit de la hausse des prix au fil du temps. Elle se calcule à partir de l’Indice des prix à la consommation (IPC). Cet indice calcule la variation des prix à travers le temps d’un « panier » fixe de biens et services généralement achetés par les individus. Ce panier est établi par la Banque du Canada et est revu au 2 à 3 ans. Plus le prix du panier augmente, plus la valeur de l’argent diminue puisqu’avec un même dollar, on peut acheter moins.

Le « panier » de l’IPC comprend près de 700 articles répartis en 8 catégories (% pondération au 31 décembre 2021)¹ :

• Logement (31,02 %)
• Transports (16,44 %)
• Aliments (15,5 %)
• Dépenses courantes, ameublement et équipement de ménage (14,29 %)
• Loisirs, formation et lecture (9,35 %)
• Soins de santé et soins personnels (4,59 %)
• Vêtements et chaussures (4,4 %)
• Boissons alcoolisées, produits du tabac et cannabis récréatif (4,4 %)

Une panoplie d'éléments peut faire grimper le coût de la vie, comme la croissance économique, le taux de chômage et la pénurie de main-d'œuvre, les contextes géopolitiques ou bien même les évènements météorologiques extrêmes. Après la pandémie, les perturbations sur les chaînes d'approvisionnements ont contribué à la hausse des prix. Si plusieurs croyaient d’abord que l’inflation n’était que transitoire, l'invasion de l'Ukraine par la Russie et la politique de zéro COVID en Chine ont changé le point de vue des banques centrales et des investisseurs. Elle est maintenant plus persistante. Ces éléments se font ressentir plus durablement sur les prix de nombreux biens de consommation et de services. On pense notamment aux prix de l'essence, de la nourriture et du logement. Ces augmentations de prix ont des impacts considérables sur le budget des particuliers, réduisant ainsi la capacité d'épargne des individus.

Pour plusieurs, le problème de l’érosion du pouvoir d’achat, en raison des hausses répétées des prix des produits et services qu’ils consomment, est un phénomène nouveau. En effet, la dernière fois que la variation annuelle moyenne de l’indice canadien des prix à la consommation a excédé significativement la cible de 2 % de la Banque du Canada remonte au début des années 90!²

Ce n’est toutefois pas la première fois que nos sociétés font face à des problèmes importants d’inflation. Dans les années 70 et au début des années 80, le Canada a connu des fluctuations drastiques de l’inflation. À l’époque, les pays occidentaux faisaient face à un taux de chômage plus élevé ainsi qu’à des crises pétrolières exerçant des pressions à la hausse sur les prix.

En 2022, la situation est différente. Le taux de chômage est historiquement bas³, l’épargne accumulée est élevée⁴ et les banques centrales sont mieux outillées face aux crises inflationnistes.

La Banque centrale du Canada (BdC) a pour mission de favoriser la prospérité économique et financière du Canada. Elle dispose de quelques outils pour y travailler. En matière de régulation de l’inflation, la politique monétaire, visant à maintenir le taux d’inflation entre 1 % et 3 %, est certainement le plus important et celui qui fait le plus jaser.

Taux d’intérêt

• Le principal moyen de réguler l’inflation. Une hausse du taux directeur fait augmenter le coût d’emprunt, ralentissant ainsi l’économie et, conséquemment, l’inflation.

L’assouplissement ou le resserrement quantitatif

• La BdC achète ou vend des obligations gouvernementales afin d’injecter ou de retirer des liquidités dans l’économie. Plus il y a de liquidités, plus l’inflation est stimulée.

Les communications

• En communiquant les commentaires des gouverneurs, leurs analyses et prévisions, ainsi que les notes de rencontres, la BdC peut influencer les attentes concernant le futur. Par exemple, les attentes de la BdC sur l’inflation et des hausses de taux anticipées peuvent faire réagir les investisseurs.

Plutôt que de prévoir l’inflation elle-même, une stratégie efficace afin de se prémunir face aux effets néfastes de celle-ci repose sur la sélection judicieuse de secteurs ou de titres qui sont en mesure de mieux y résister. La gestion active des Fonds FÉRIQUE permet de changer leurs expositions au fil du temps en fonction du contexte économique et des perspectives des gestionnaires de portefeuille. En effet, les gestionnaires peuvent augmenter l’exposition des Fonds à des secteurs plus résistants face à l’inflation, c’est-à-dire là où les entreprises ont un pouvoir de fixation des prix, par exemple, dans celles capables de transférer la hausse des coûts aux clients. À l’inverse, les gestionnaires de portefeuille peuvent baisser l’exposition aux secteurs les plus touchés.

Trouver soi-même des titres de qualités pouvant résister aux chocs inflationnistes est une tâche périlleuse lorsqu’on ne possède pas une expertise pointue. D’autant plus qu’en période de volatilité, nous sommes plus propices à prendre des décisions émotives.

En investissant dans les Fonds et Portefeuilles FÉRIQUE, vous pouvez compter sur une gestion active et rigoureuse de vos placements par des gestionnaires de portefeuille expérimentés. Gestion FÉRIQUE choisit judicieusement des gestionnaires ayant une approche à long terme, s’appuyant sur les fondamentaux des entreprises dans lesquelles ils investissent.

Les Fonds et Portefeuilles FÉRIQUE sont offerts aux professionnels en génie et à leurs familles par l’entremise de Services d’investissement FÉRIQUE, placeur principal des Fonds FÉRIQUE. Sans frais additionnels, les conseillers et représentants en épargne collective de Services d’investissement FÉRIQUE, ainsi que leurs planificateurs financiers⁵, peuvent vous accompagner dans le choix de vos placements afin que ceux-ci soient diversifiés et en phase avec votre profil d’investisseur.